THE OUTLAWS: Live at Rockpalast 1981 (2020)
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Attention! Nouveauté culte! Les Outlaws en concert en Allemagne avec CD et DVD à l’appui. Attention encore! Certaines personnes pourraient être étonnées par la brièveté de cette chronique. Mais que dire à part que cette réalisation parle d’elle-même ? Bon, ce show circulait déjà sous le manteau par le biais de la distribution pirate mais autant profiter de cette performance avec un son et une image acceptables. Et là, c’est du costaud ! Un superbe témoignage de l’âge d’or des Outlaws ! Le groupe avait bien cartonné l’année d’avant avec l’album « Ghost riders » dont sont tirés le sublime « Angels hide », « Devil’s road » et « Ghost riders in the sky », titres justement joués au Rockpalast. J’espère que les Allemands se sont rendu compte de la chance qui leur était offerte de voir la formation de Tampa à l’époque. « Hurry sundown » et « Holiday » s’écoulaient comme une rivière indomptable. « Long gone » (de l’album « In the eye of the storm ») sonnait très hard. Le groupe effectuait aussi un retour aux sources avec des extraits de son premier album, l’instrumental en folie « Waterhole » et le hit « There goes another love song ». Et puis, la bande de Floride inondait la foule sous un déluge musical avec une vingtaine de minutes de « Green grass and high tides ». Autant le clamer haut et fort, ce pack CD/DVD est un vrai bonheur ! Quel plaisir d’admirer la « Florida Guitar Army » en pleine action et au meilleur de sa forme. Un festival de six-cordes en furie ! Hughie Thomasson impérial, sa Stratocaster envoyant des avalanches de notes en gerbes d’étincelles. Et aussi le grand Billy Jones dont on peut apprécier la technique impressionnante avec cette vidéo. Si Hughie est mort relativement jeune, nous avons quand même eu l’occasion de profiter de sa guitare pendant pas mal de temps. Par contre, on ne peut que regretter le geste de Billy qui a décidé de quitter ce monde en 1995, privant ainsi les Terriens de l’immense talent qui était le sien. Alors, il n’y a pas à hésiter ! Il n’y a qu’à se précipiter pour acquérir ce précieux document qui prouve que les Outlaws, c’était quelque chose. Et dire que deux ans plus tard, nous avions eu le privilège d’assister au passage de la « Guitar Army » (sans Billy Jones) un certain 14 mars. Mais ceci est une autre histoire... Au fait, cette chronique n’était-elle pas censée être très brève ? On ne se refait pas. The Outlaws forever !
Olivier Aubry